L'eau d'ici_entête

L ‘ eau d’ici est un projet hybride composé de trois formes : une performance collective de lectures-chorégraphiées, une installation sonore autonome des textes, et des séries de vidéo-poèmes. Par ces biais, nous appelons les spectateur.rices à un voyage relationnel et sensible dans le courant de cet élément vital, matriciel. Les mers se succèdent au gré de récits, poèmes, témoignages dits, lus, projetés, gesticulés, flottants, qui tous expriment un lien fusionnel à l’eau, son rôle dans la construction des identités, le soin, les imaginaires, les rapports sociaux et les enjeux environnementaux.

L’eau d’ici invite à une immersion dans les récits, une expérience physique de l’écoute : les spectateur.rices se retrouvent tantôt complice de la lecture, tantôt installé.es dans une posture de détente, tantôt à partager un mouvement collectif. Le groupe ainsi composé est animé par un jeu de flux de paroles et de gestes, solitaires ou partagés, interrogeant les distances normées entre les corps, le rapport à l’autre et à la fiction, ainsi que la notion de corps collectif. Cette performance suscite l’engagement personnel du spectateur dans les textes et fonctionne sur des principes d’attention, de bienveillance et de complicité via une transmission déhiérarchisée.

Au fur et à mesure des résidences internationales de recherche et de création, L’eau d’ici se nourrit de nouveaux récits, au gré des territoires et des individualités rencontrées. Le projet s’élabore autour de chapitres situés, qui intègrent la traduction comme medium performatif et visuel, ainsi que comme entrée dans la langue et les récits de l’autre par la poésie.

Prochainement :
Something Missing : un nouveau chapitre à L’eau d’ici en itinérance en Asie du Sud-Est (Indonésie, Japon, Vietnam, Inde). Résidences avec Ace House Collective (Yogyakarta), Sao La / Cu Ru Bar (Đà Lạt), et Dos Mares (Marseille)    ▹plus d’infos

L’acqua da qui

CHAPITRE 2 : ITALIE

2022 – en cours

Co-direction artistique :
Angèle Manuali et Mathis Berchery.

Avec la collaboration de Irene Pipicelli (traductrice, curatrice) et de Cross Project (Piémont) et des habitnats de ela région du lac d’Orta
Avec le soutien de l’Institut Français en Italie, le Goethe Institute, l’OFAJ, dans le cadre du programme Nuovo Gran Tour 2022

Résidences de création : 

novembre 2022 : Museo Tornielli, à Ameno, résidence Cross Project

Wasser von Hier

CHAPITRE 1 : ALLEMAGNE

2021-2022

Co-direction artistique :
Angèle Manuali et Mathis Berchery

Avec la collaboration de Felisha Bahadur (coordination, performeuse), Fanny Gicquel (performeuse), Barbara Huneau (performeuse), Johann Haberlah (traduction, performeur).
Avec le soutien de La Criée CAC, la DRAC Bretagne, la Salle de la Cité à Rennes, la Kunstverein Haus 8, l’Ocean Summit, l’OFAJ, l’Université Paris VIII

Résidences de création : 

mars 2021 : La Criée – Centre d’art contemporain, Rennes, en partenariat avec le Salle de la Cité, avec la participation des étudiant.es de l’Eesab Rennes.

▹août 2021 : Kunstverein Haus 8, Kiel (Allemagne), en partenariat avec l’Ocean Summit, avec le soutien de l’OFAJ, de la DRAC Bretagne, de l’Université Paris 8 et du Crous Créteil.

Présentations publiques / expositions :

mars 2022 : performance intégrale, CAC La Criée, événement Rayon Vert, dans le cadre de l’exposition de Bertille Bach Dark-en-ciel

▹mai 2022 : Labo Demo, entaille dans la création littéraire contemporaine, Centre Wallonie Bruxelles (CWB), PARIS – [fragment chapitre 1, C’est l’enfance)

▹février 2023 : Expose/Performe, installation et vidéo, exposition collective, UPHF Mont Houy, VALENCIENNES

▹mai 2023 : IN-OUÏE #3, Festival PAC OFF 2023, MARSEILLE – [fragment chapitre 1, Ôrage]

Triptyque vidéo-poème #1 

Gratuit je peux, L’eau de mon corps, Ôrage

à propos : Les images de ce triptyque entremêlent les temps de recherche lors des résidences de création, les répétitions, des captations du paysage, des scènes improvisées ou rejouées de la performance dans l’environnement de la résidence. Les textes ne sont pas récités dans leur intégralité. Les vidéo-poèmes sont donc des formes de création à part entière. Elles conservent la trace de la performance et du processus de création, tout en ouvrant une autre perspective au projet, une exploration sensible par l’image et le son. Elles ancrent visuellement chaque chapitre dans le paysage, les voix et les corps qui l’ont animé, et permet la possibilité d’une diffusion immatérielle, une encyclopédie vidéo de L’eau d’ici.

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