RADIO UKLUKK

Faire sociétÉ

émission 3 : pratiques et influences

Ligne du temps  :  pratiques et influences

 

0’ – 3’48” : Introduction de l’émission 3, Faire société : Pratiques et influences

3’48” – 10’24” : Lecture et harmonies vocales, Maison IX, Seynabou Sonko, écrivaine et chanteuse

10’24” – 36’20” : Chroniques littéraires
– Sorcières, sages femmes et infirmières, Une histoire des femmes soignantes, de Barbara Ehrenreich & Deirdre English, éd. Cambourakis, chroniqué  par Mybel Andino ;
– La Modernité littéraire indienne. Perspectives décoloniales, recueil co-dirigé par Anne Castaing, Anne Guilhamon, Laetitia Zecchini, éd. PUR, chroniqué par Angèle Manuali ;
– Connexion, de Kae Tempest, éd. de l’Olivier, chroniqué par Candice Labrousse ;
– De la Violence coloniale dans l’espace public. Visite du triangle de la Port Dorée à Paris, Françoise Vergès, éd. Shed Publishing, chroniqué par Felisha Bahadur

36’20” – 39’06” : Lecture, Poème de corps à coeur, Aphélandra Sassia, journaliste, artiste et co-fondatrice du podcast Jouïr

39’06” – 1:42’22” : Interview, Laure Mazurié Desgarennes, comédienne pratiquant le clown contemporain ; extrait de spectacle de la compagnie L’Art de Vivre (1:03’05’’ – 1:06’48’’) 

1:42’22” – 1:44’52” : Pièce sonore, Sonate 2, John Cage, 1946-1948, morceau extrait de Sonates et Interludes pour piano préparé, interprété par Boris Berman

1:44’52” – 2:30’28” : Interview avec Lenio Kaklea, danseuse et chorégraphe

2:30’28” – 2:34’23” : Chant, KSENITIA TOU EROTA, chant traditionnel grec interprété par le collectif Louves

2:34’23”  – 3:40’42” : Interview avec Cyrielle Rayet, comédienne, membre du collectif Louves et professeure de yoga ; extraits de la pièce Ignis, du collectif Louves (2:58’13’’ – 2:59’27’’  / 3:30’26’’ – 3:35’41’’)

3:40’42” – 3:41’55” : Lecture, Hare Krishna, poème d’Aphélandra Sassia

3:41’55” – 4:10’51” : Interview avec Mybel Andino, thérapeute EFT (emotional freedom techniques), professeure de yoga, créatrice du podcast Les chemins de lumière

4:10’51” – 4:12’04” : Chant, Sataryan, chant indien interprété par le collectif Louves

4:12’04” – 4:34’35” : Méditation et mantra, Solstice d’été, guidée par Angèle Manuali, professeure de yoga, artiste vidéaste et co-fondatrice du collectif Uklukk

4:34’35” – 4:49’41” : La parole boue, micro-trottoir de Radio Uklukk autour de la question : Y a-t-il une pratique ou une influence qui a changé votre vie, vos habitudes, votre vision du monde ?

4:49’41” – 4:53’10” : Chant, Mbifé, composition et interprétation d’Aphélandra Sassia

4:53’10” – FIN : Conclusion de l’émission 3, Faire société : Pratiques et influences

 

Merci pour votre écoute !

 

Notes, liens et références

• Interview de Laure Mazurié Desgarennes

Daki Ling A tour de rôle monastère, entrepôt, mairie, salle de jeu de paume, école de musique, salle de ventes, le Daki Ling jardin des muses est un lieu – situé rue d’Aubagne à Marseille – de représentation et de résidence dédié à l’univers clownesque et burlesque dans ces approches multiples approches. Des stages à destination des professionnels y sont proposés durant l’année et depuis 2005, chaque mois de mai se déroule hors les murs le festival “Tendance clown”. 

dakiling.com

Alain Gautré

Né en 1951 et mort en 2017 à Paris. Alain Gautré est acteur, écrivain, clown et marionnettiste. Il crée en 1975 son premier spectacle intitulé Le jardin d’à côté dans lequel il interprète 30 personnages. Il a longtemps travaillé chez J.Lecoq dont il a lui-même été l’élève. En 1977 il cofonde et écrit ses pièces pour la compagnie Chapeau-rouge. D’autre part, il a publié “Péplum”, un recueil de textes érotico-drolatiques inspiré de l’antiquité et a été co-scénariste de Pierre Pradinas sur les films Itinéraires bis et Un tour de manège (1989). Il fût en dernier lieu le directeur artistique de la compagnie Tutti Troppo au sein de laquelle il a montré le spectacle-conférence Le gai savoir du clown dans lequel il transmet l’histoire de l’art du clown.

Découvrez : Cabinet de curiosité – radio France Culture

L’homme qui murmurait à l’oreille des clowns

Slava’s snowshow

Dans les années 70/80, le metteur en scène et clown Slava Polunin (1950, Novossil, Russie) lance sa compagnie Teatr Licedei “ceux qui font des grimaces”. A la suite de la chute du mur de Berlin, la compagnie donne son premier spectacle en Europe, à Londres où son emblématique Slava’s snow show connaît un grand succès et se développe depuis lors à l’international. 

Leur approche clownesque s’associe au registre de la tragi-comédie, elle traite les sujets dramatiques par le rire, la spontanéité, le joyeux chaos allant du plus spectaculaire au travail de gestes et expressions infimes. C’est un spectacle qui se veut universel, un retour à l’enfance, à l’enchantement, à la naïveté et au rêve. 

Prochaines dates : 12/07-28/08 au Futuroscope, 30/11-11/12 Lyon, 21/12-08/01 Paris. 

Le cabaret du monde de toute suite

Est un cabaret excentrique créer par la compagnie L’art de vivre (contoire de la Victorine, Marseille Belle de mai) mis en scène sous la direction de Yves Fravega. 

Dans un espace de l’entre-deux monde, du temps flottant, quatre jeunes fantômes aux personnalités à la fois attendrissantes, dérangeantes et absurdes s’emparent des mots d’Alain Gautré, Jean-Paul Curnier, Christophe Tarkos, Max Frisch, Roland Dubillard, Karl Valentin et des Monty Python afin de nous en proposer une relecture, souligner les malaises et sujets tabous et nous accompagner dans l’autodérision. se succèdent saynètes et monologues sur fond de bruitages remarquablement bricolés. 

Prochaine dates : 7 au 31/07 à L’entrepôt, festival d’Avignon off

Max Frisch

Né en 1911 à Zurich (Suisse Allemande) et mort en 1991 est essayiste et dramaturge. Il tient un journal personnel et développe une écriture romanesque dont il s’inspire pour des adaptations théâtrales. En 1958 il reçoit le grand prix littéraire allemand Georg Büchner pour Stiller (Je ne suis pas Stiller). Sa première pièce internationalement connue est Biedermann (Monsieur Bonhomme), créée en 1960. La réécriture à partir de sa propre matière littéraire fait partie de sa démarche et les sujets qu’il aborde sont ceux de l’identité (notamment la critique des étiquettes), de la liberté (et l’illusion du choix) et du destin. Il traite notamment de l’antisémitisme dans Andorra (1961), du recommencement et de l’immortalité, entre vie réelle et vie rêvée dans Biographie : un jeu et Le désert des miroirs en 1967. Il déploie ses réflexions sur “l’image vraie de l’individu”* jusqu’à la fin de sa vie, notamment dans Journal dont il publie deux fragments 1946-1949 et 1966-1971. (* Universalis.fr)

Vous pouvez retrouver une série de 10 épisodes sur son œuvre entière sur Nuit Max Frisch – franceculture

 

• Interview de Lenio Kaklea

Lou Forster Né en 1988 à paris, Lou Forster est historien de l’art et commissaire d’exposition. Après une licence en philosophie et en études théâtrales, il a poursuivi sur le master  “Écriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphique”. Depuis 2017 il mène une thèse sur l’œuvre graphique et chorégraphique de Lucinda Childs à l’EHESS durant laquelle il a organisé une rétrospective de cette dernière au CND et à la galerie Thaddaeus Ropac pour le Festival d’Automne à Paris. 

En 2009, il a cofondé “abd” avec Lenio Kaklea, une plateforme accueillant des projets hybrides entre chorégraphie, recherche critique et pratique curatoriale. Il partage avec elle son intérêt pour le mixage entre la danse et les sciences humaines. Ensemble ils ont écrit Encyclopédie pratique, Portrait d’Aubervilliers, édité par les Laboratoires d’Aubervilliers en 2018 et dont il est question dans une partie de l’émission. 

Auparavant il a écrit à propos des oeuvres de plusieurs artistes et danseur.ses dont Walid Raad, Yvonne Rainer, Franck Leibovici, Claudia Triozzi, puis a été dramaturge et co-dramaturge sur plusieurs spectacles tels que Fluctuat nec Mergitur (2010), Arranged by Date (2012), Margin Release f/f (2015). Ces dernières années, il intensifie sa pratique curatoriale notamment en participant au projet, Iris, Alexandra, Katerina, Mariela et moi, pour le festival DansFabrik, Quartz-Scène Nationale de Brest. 

Bruno Latour

né en 1947 à Beaune, en Côte d’Or, est agrégé de philosophie et d’anthropologie. Il a été successivement enseignant  au Conservatoire National des Métiers d’art, à l’Ecole des Mines puis de 2006 à 2017 Sciences Po Paris ainsi qu’à l’étranger. Il continu d’enseigner dans le master SPEAP qu’il a dirigé depuis 2016, un programme expérimental d’art politique ainsi que d’assurer le suivi du projet d’Enquête sur les modes d’existence. 

Il a été le curateur de plusieurs expositions et à publié de nombreux ouvrages : La vie de laboratoire (1979), Les Microbes Guerre et paix (1984), La science en action (1987) ;  Et en sociologie des techniques : Aramis ou l’amour des techniques (1992) à propos de la dynamique des innovations et la philosophie des techniques qu’elle implique.

Il a mené deux recherches sur les modes d’existences intitulées La fabrique du droit: une ethnographie du Conseil d’Etat et  Jubiler ou les difficultés de l’énonciation religieuse.

Dans ses travaux d’anthropologie l’on compte Nous n’avons jamais été modernes (1991) ainsi qu’une synthèse de son enquête sur les modes d’existence en 2012.

 Plus récemment il a publié des essais sur les questions environnementales actuelles dont Politique de la nature, comment faire entrer les sciences en démocratie ; Face à Gaïa (2015) dans lequel défend l’idée que la Terre n’aurait “pas seulement un mouvement, mais aussi un comportement propre, susceptible de réagir au comportement des humains” ; et Où atterrir (2017).

Il qualifie sa philosophie comme appartenant à un mouvement “non-moderne” et s’intéresse à notre rapport aux objets (matériel) et aux choses (concepts) : à partir de là, il envisage un avenir dans lequel un pays doit prendre en considération les non-humains, comme habitants de ce monde, dans sa politique et sa juridiction. Un “parlement des choses”, dans lequel chacune serait représentée par des spécialistes qualifiés. 

Découvrez en écoutant Les chemins de la philosophie – France Culture

 

John Cage

Né en 1912 à Los Angeles et mort en 1992 à New York au Etats-Unis, John Cage est compositeur, musicien, musicologue et mycologue, artiste et poète. Il fait partie des artistes, comme Marcel Duchamp, pour qui l’art et la vie ne faisait qu’un et ceci  à travers l’idée de processus permanent. Pour Cage la musique dépasse la notion d’harmonie qu’il essaie de déconstruire, tout bruit est musique. Puisque cette émission est dédiée aux influences, voici quelqu’un qui aurait eu tout à fait sa place : passionné de mycologie, sa pratique est alimentée par le modèle de pensée ryzhomique ; son travail de partition non linéaire, ses “pianos préparés” ainsi que sa pièce Sonates et interludes (1946-1948), naissent de ses collaborations avec des ballets et chorégraphes tels que Merce Cunningham ; après avoir lu La Danse de Shiva d’Ananda K. Coomaraswamy il créer le “water gong” (1938) ; ses mélanges de sons acoustiques et électroniques que l’on retrouve dans Imaginary landscapes (1939-1952) découlent de ses rencontres avec Pierre Schaeffer et Pierre Boulez, inventeurs de la musique concrète ; la fréquentation d’artistes comme Robert Rauschenberg ainsi que les écrits de Henry Thoreau (transcendantalisme et écologie littéraire) donnent lieu à sa recherche sur le vide et le silence, les sons environnants : conférence sur rien (1949), 4’33 (1952)… ; après les cours de Daisetz T. Suzuki sur le bouddhisme Zen il expérimente des outils liés au hasard et à l’indétermination tel que le Yi King et crée Music of change (1951) puis Concerto for prepared piano and chamber orchestra et Variation I (1958)

Dans les années 70 il invente le concept de Musicircus – l’exécution simultanée d’œuvres qui relève de l’absence d’intention et de la porosité des matériaux, à l’instar du mouvement de la nature. L’œuvre de John Cage est immense, en voici quelques clefs non-exhaustives. En attendant voici l’un de ses albums et l’interprétation dansée de cet album par Lenio Kakléa :

Découvrez : Sonates et interludes pour piano préparé (full album)

Regardez : Numéridance / interprétation dansée de Sonates et Interludes par Lenio 

Lenio Kaklea vient de clore plusieurs dates en France, mais vous pouvez la retrouver en voyage avec Sonates et interludes :

Les 30/07 et 01/08 au festival Impulstanz à Vienne

Les 26-27-28 novembre au Pavillon de la danse contemporaine à Genève

• Interview de Cyrielle Rayet

Pour suivre l’actualité du collectif Louves : Site internet du Collectif Louves et commander leur album : Après vous production

Cyrielle animera “Yin Yang & anatomie” une retraite de yoga sur 5 jours du 29/08 au 02/09 dans le Tarn, à la frontière de l’Aveyron. Elle vous initiera à différentes techniques de pranayama, à l’étude de postures clés du Ashtanga et au Yin yoga. Le contexte vous offrira la possibilité de manger bio et local et d’allier ces pratiques à la promenade et la baignade en rivière. Le tarif du séjour est de 300 / 240€* (tarif solidaire). Pour plus d’informations, contactez-la rapidement sur sa page Instagram !

Jean Boillot né en 1970 à Rennes est metteur en scène. Il s’est formé au Théâtre de La Criée de Marseille, à l’INSAS Bruxelles et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, des années durant lesquelles il s’est particulièrement intéressé au théâtre politique. En 1995 il crée sa première compagnie à Poitiers Le théâtre à spirale et devient metteur en scène associé à la scène nationale de la ville de 1998 à 2009. Il propose un travail multiple à partir de pièces du répertoire dont parfois des réécritures de celles-ci, mais aussi de textes non théâtraux et du théâtre sonore. Il valorise également les projets de formats courts à travers le festival Court toujours initié en 2007.

En 2010 il prend la direction du Nord-Est Théâtre (NEST), Thionville-Grand-Est dont le projet artistique est orienté autour de la production, coproduction et accueil du théâtre sonore ; de la forme brève théâtrale avec la poursuite de son festival ; de la mise en valeur de la forme brève théâtrale ; il installe à Thionville le festival Court Toujours ; de La semaine Extra qui favorise l’écriture théâtrale avec les adolescents ; de mettre en valeur la création transfrontalière avec la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg. Durant toute cette période il fait multiplie les collaborations avec des compositeurs, notamment Jonathan Pontier pour Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht (2012) ; Eryck Abecassis pour l’opéra-paysage Rivière Song (2013). Il co-créé son 1er spectacle pour adolescents La Machine à révolte avec Annick Lefebvre (2015). En 2018 il co-adapte Rêves d’Occident de Jean-Marie Piemme avec deux artistes associés Isabelle Ronayette et Régis Laroche, la pièce dont Cyrielle à été l’une des interprètes. 

A la fin de ses trois mandats au NEST, Jean Boillot retourne à sa 1ère compagnie, et y approfondi son exploration des liens théâtre et musique en y intégrant les écritures numériques. 

Adèle Haenel

Née en 1989, est actrice pour le cinéma d’auteur et comédienne. Elle fût révélée lors de son premier rôle dans le film Les Diables de Christophe Ruggia. Depuis 2008 elle obtient nombre de nominations au Césars, du “meilleur espoir féminin” à celui de “meilleure actrice” en 2019 et 2020 notamment pour son rôle dans Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma. 

En 2019 elle prend part au mouvement Me too et porte plainte contre Christophe Ruggia pour attouchements et harcèlement sexuel alors qu’elle avait entre 12 et 15 ans. Féministe et engagée à plusieurs niveaux (choix de rôles, éthique de travail, rejet de l’attribution de César à Roman Polanski, accusé de viols aux Etats-Unis). Cette année, (2022) elle annonce publiquement mettre un terme à sa carrière d’actrice afin de privilégier le théâtre et créer un environnement de travail différent de celui qu’elle juge « réactionnaire, raciste et patriarcal ».

Elle a notamment joué pour Gisèle Vienne dans son adaptation de L’Étang, une pièce de théâtre écrite par Robert Walser que Uklukk vous conseille fortement de découvrir ! 

Vous pouvez retrouver une interview au sujet de cette oeuvre sur France Culture en suivant ce lien

Ashtanga yoga

Rythmique et rigoureux, le Ashtanga est une pratique dirigée par des séries de postures séparées par des mouvements transitoires (Vinyasas). Elle développe la souplesse, la force, la cohérence cardiaque et respiratoire, l’équilibre, la résistance mentale et physique, et elle amène à mobiliser l’ensemble des articulations et des muscles. C’est aussi une méditation en mouvement qui favorise la connaissance de son corps, coordination et dissociation. Elle est un travail d’acceptation de ses propres limites au quotidien et de leur évolution progressive. ainsi que l’amplitude des mouvements et de la cohérence cardiaque (relation rythme du coeur et rythme de la respiration). Ce yoga, inventé par Tirumalai Krishnamacharya dans les années 1920, a été développé notamment par T.K.V Desikachar, Pattabhi Jois et B.K.S Iyengar.

Alejandro Jodorowski

Né en 1929 à Tocopilla, Alejandro Jodorowsky est un cinéaste, auteur, acteur, mime, dessinateur de bande dessinée, poète et cartomancien franco-chilien. 

Il crée également des performances avec Roland Topor et Fernando Arrabal via son groupe actionniste Panique. Son intérêt pour les expérimentations poétiques et psychédéliques le met sur la route du théâtre d’avant-garde, du cinéma underground et de l’art surréaliste. Ses films comme El Topo (1970), La Montagne sacrée (1973) ou Dune (2013) sont marqués par une forte symbolique spirituelle et syncrétique, et un regard subversif. Ce sont des images sensuelles et sensorielles qui se mêlent au documentaire et au parcours initiatique, dans une quête de soi dont le plus bel exemple est Poésie sans fin (2016).

Passionné par le tarot, il en développe une approche jungienne, liée au rêve. Dans les années 80 il donne plusieurs conférences et publie La Voie du Tarot, en co écriture avec Marianne Costa Il y réactualise le tarot de Marseille – et son iconographie inspirée du moyen-âge- qu’il considère comme un instrument de connaissance de soi et une représentation de la structure de l’âme et en donne quelques exercices d’usage.

 

• Interview de Mybel Andino

Mybel Andino propose une retraite du 21 au 24 octobre 2022 prochain en bretagne, intitulée “Attrape tes rêves” : durant 4 jours tu seras invitée à y explorer ta créativité à travers différents ateliers de méditation, de yoga, de chant de mantras et d’apprivoisement de ton univers onirique. Inscrivez-vous dès maintenant sur sa liste d’information pour recevoir les informations ! 

Osho né en 1931 au Madhya Pradesh – mort en 1990 à Pune, Maharashtra 

Connu dans les années 1960 sous le nom d’Acharya Rajneesh, puis dans les années 1970 et 1980 sous celui de Bhagwan Shree Rajneesh puis prenant enfin le nom d’Osho. Osho est un maître spirituel indien anticonformiste; il refuse la transmission du savoir sans en faire lui-même l’expérience. Il a étudié la philosophie et est devenu professeur à l’université à partir de 1957. En 1966, il se déplace à travers toute l’Inde en exposant ses conceptions sur les systèmes religieux et la psychologie de l’homme. Il s’installe à Bombay en 1968 où ses adeptes organisent un ashram en 1970 puis à Poona en 1974. En 1981, Osho Rajneesh achète un ancien ranch à Antelope en Oregon (US), qui devient très vite une ville de 5000 habitants. Suite à divers scandales, Osho Rajneesh est arrêté en octobre 1985 pour non-respect de la législation sur l’immigration puis expulsé du pays. Il revient finalement en Inde en juillet 1986 où il rouvre l’ashram de Poona et y partage des méditations qui attirent des milliers de personnes.

Osho a été pour ses centaines de milliers de disciples l’un des plus grands maîtres spirituels, cependant, il ne fut pour des millions d’autres qu’un charlatan, un gourou du sexe et un guide spirituel très controversé, y compris en Inde.

Carl Jung

né en 1875 à Kesswil et mort en 1961 à Küsnacht en Suisse, Carl Gustav Jung est médecin psychiatre, inventeur de la psychologie analytique. Il développe la pensée selon laquelle la compréhension de soi et la guérison passent par nos rêves. Son intérêt pour les spiritualités, l’astrologie, le bouddhisme ou encore les contes de Grimm l’ont amené à défendre la fonction non-rationnelle de la psyché comme jouant un rôle tout aussi important que le rationnel ou l’émotion dans notre corps. 

À écouter : Carl Gustav Jung, le dissident mystique – France Culture

Julia Cameron

née en 1948 à Chicago, est enseignante, auteure, artiste, poète, dramaturge, romancière, cinéaste, compositrice et journaliste américaine. Après avoir travaillé pour plusieurs médias, enseigné le cinéma, collaboré avec Martin Scorsese dans les années 70, elle commence à enseigner l’écriture dans les années 80, notamment à l’Omega Institute for Holistic Studies et au New-York Open Center. Elle y livre des méthodes de déblocage créatif parmi lesquelles le “journaling” et publie Libérez votre créativité en 1992. 

Miranda Gray 

vit au Royaume-Uni. Elle est enseignante spirituelle, conférencière, écrivaine, professeur de thérapie alternative. Elle est l’initiatrice du mouvement international “Womb Blessing”. Elle prône tout particulièrement l’épanouissement de la femme à travers son fonctionnement cyclique naturel. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages : La femme optimale (2015), L’éveil de l’energie féminine (2019) et Lune Rouge, les forces du cycle féminin (2013). 

Lune rouge est un livre associant récits traditionnels et exercices pratiques à partir du cadran lunaire afin de sensibiliser la femme d’aujourd’hui à son énergie créatrice, spirituelle, sexuelle et émotionnelle ancestrale et de les inviter à se reconnecter à cette ressource primordiale. 

Guan Yin est la déesse chinoise de la compassion divine, celle qui observe, écoute les sons et reçoit  la souffrance du monde. C’est une figure qui a particulièrement marqué la dynastie des Song (960-1279). Plusieurs histoires ont été rapportées dont voici l’une d’entre-elles :

“Il y a de longues années de cela, le Roi (Miao Zhong) d’un petit Etat Chinois avait 3 filles qu’il souhaitait marier plus que tout, afin de s’approprier de nouveaux biens matériels. Mais la benjamine, Miao Shan avait autre chose en tête. Elle souhaitait devenir une nonne bouddhiste et améliorer sa culture spirituelle afin de délivrer, de sauver le monde. Le Roi qui ne l’entendait pas de cette façon l’abandonna. Les années passèrent puis le Roi fut proche de la mort. Un vieux moine de passage au royaume lui expliqua qu’il devait boire une potion distillée des bras et des yeux d’une personne disposée à les donner pour espérer guérir. Le Roi demanda tout simplement à ses filles plus âgées de l’aider. Celles-ci refusèrent et le moine invita alors le Roi à s’adresser à un messager pour plaider son salut auprès de la Bodhisattva de la compassion qui vivait alors au sommet de la montagne parfumée. Ce moine n’était en réalité qu’une transformation de Miao Shan. En effet, après son exil et des années de pratiques spirituelles, elle était devenue une Bodhisattva. Une fois arrivé au temple, le messager du Roi fut reçu par Miao Shan en personne qui lui indiqua que cette maladie était une punition pour les péchés passés du Roi. Elle ajouta cependant qu’étant sa fille, elle se devait de l’aider et retira alors ses yeux et se coupa les bras pour que le messager puisse les apporter au Roi. Le moine pu alors préparer l’élixir afin de guérir le Roi. Celui-ci très heureux remercia le moine, qui lui répondit simplement « Remerciez plutôt la personne ayant fait ce sacrifice pour vous sauver ». C’est ainsi que le Roi se rendit en haut de la montagne parfumée et fut très surpris d’y retrouver sa fille, sans bras et sans yeux, présider des centaines de disciples. Il prit alors conscience de la souffrance que sa fille s’était infligée pour lui. Miao Shan, indulgente, l’invita à vivre dorénavant avec compassion et à pratiquer le bouddhisme. Certaines légendes racontent qu’à cet instant, il y eut un éclair de lumière qui les entoura pendant qu’elle se transforma en une image divine de Bodhisattva avec des yeux et des bras restaurés.” (artisandasie.com)

Pour en savoir plus sur l’astrologie védique et l’ayurvéda, écoutez le Podcast Ayurvéda par Nath et Lauren

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